L'OVNI de Petit Rechain - Les fausses déclarations des médias

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Les fausses déclarations des médias sur l''OVNI de Petit-Rechain

La photo avait fait le tour du monde et fut analysée par les plus éminents spécialistes. Aucun n'avait percé le mystère et l'OVNI de Petit-Rechain devint l'emblème de la vague belge d'OVNI des années 90.

Vingt ans plus tard, l'auteur du cliché lève le voile, mais, est-ce le bon ?

(Note personnelle) En 1989-90, mes parents habitaient Eugies (Frameries), mon père y habite toujours. A cette époque eut lieu en Belgique, une des plus grandes manifestations ovni de tous les temps. N'étant pas présent au moment des faits, je ne pus apprendre les événements que quelques jours plus tard. Le temps a passé mais à l'époque, il était difficile d'entendre parler sérieusement et ouvertement du phénomène ovni. Même en 2015, certains crétins pourraient encore prendre ça comme une folie et vous faire passer pour un halluciné alors qu'en fait, ce sont eux les ramollis du cerveau.

Vingt ans plus tard donc, et selon les témoignages recueillis, un certain Patrick Maréchal s'est étrangement fait connaître pour dévoiler qu'il était l'instigateur de cette forfaiture. Le seul problème, c'est que, outre mes parents et le témoignage de milliers de personnes, l'engin avait aussi été aperçu en France et en Angleterre et que la taille de l'engin fabriqué par ce Patrick qui selon ses dires approchait la taille de 1m de long et nanti de 3 loupiotes débiles, l'engin proprement dit avait une taille impressionnante avec des énormes spots éclairant de tout feu.

Le pire, c'est qu'il aura fallu deux décennies pour entendre, bizarrement, Patrick faire certaines déclarations. Et les médias comme ces crétins de la RTBF et RTL se sont empressés de venir fanfaronner comme des paons dans un chantier. Pitoyables personnages.

On sait pertinemment aujourd'hui que tout cela est de la foutaise. Des études ont été menées dans nombre de pays du monde et ne savent plus comment faire pour expliquer les observations faites dans notre espace. En outre, bien des personnes de haut rang, aujourd'hui à la retraite, se permettent de dévoiler combien ils ont été menacés, eux et leur famille, s'ils parlaient de cela à qui que ce soit.

Aujourd'hui, ils racontent tout, absolument tout, afin que le monde sache qu'on lui ment depuis des décennies et il en va de même pour toutes ces ordures du monde religieux. Tout est mensonges et manipulation.

Afin que vous compreniez, voici l'explication de Patrick Maréchal.

Lors d'une interview, il avait déclaré : « Moi, je crois aux ovni, en l'ufologie, en la réalité de la vague d'ovni belge. Ma maquette a été fabriquée sur base de ce que nombre de personnes ont déclaré avoir aperçu et pas l'inverse. On m'a mis sur le dos d'être responsable du décollage de plusieurs F16. C'est du n'importe quoi! Comment voulez-vous faire décoller des F16 pour une plaque de frigolite (polystyrène) ? Et les radars, c'est la même chose. Jamais ma fabrication n'aurait pu être perçue par ceux-ci. La taille ridicule de mon objet n'est en commune mesure avec ce qui a été constaté en Belgique, en France et même en Angleterre. Mon engin n'aurait jamais pu se déplacer à de telles distances. Les propos que j'ai tenus avec certains médias ont été complètement déformés. A croire qu'ils voulaient s'empresser de tourner la vague belge en ridicule. Ce que j'ai pu déclarer à certain média a été en partie coupé, modifié, transformé et n'a plus rien à voir avec mes propres propos. Même la photo de l'engin ne vient pas de moi. Les dates ne coïncident pas non plus. La vague a commencé en 1989 et mon canular en avril 90. Tout a été manigancé pour faire taire cette vague.»

A l'époque un certain Guy Mossay aurait contacté Patrick et lui aurait remis une petite somme d'argent, ce qu'il dément.

Alors ce Mossay aurait il gardé l'argent que la Sobeps destinait à Patrick ?

De son côté, Mossay a déclaré : "Je me souviens du jour où Patrick et sa compagne ont franchi la porte de mon commerce situé à Ensival. « Elle portait un pull bleu clair .»

Le jeune couple, sur le point de se marier, explique qu’il souhaiterait voir la photo de l’OVNI publiée afin de retoucher un peu d’argent. « Quelqu’un leur avait dit que je travaillais pour Belga, c’est pour ça qu’ils sont venus me trouver. J’ai téléphoné à l’agence, à RTL, à la RTBF… Personne n’en voulait », relate Guy Mossay. « Mais comme ils avaient l’air d’avoir besoin d’un peu d’argent, je leur ai acheté leur cliché. »

Les deux parties signent une convention par laquelle elles déclarent que la photo a bien été vendue et que les droits ont été cédés.

Quelques semaines plus tard, une vague d’OVNI est à nouveau observée dans la région. C’est alors à RTL de contacter le photographe professionnel à propos de l’image, puis aux autres chaînes de télévision ainsi qu’aux quotidiens, parfois du monde entier. La machine médiatique est lancée.

Au vu du barnum journalistique et scientifique causé par la fameuse photo – et des articles rédigés suite à l’annonce de Patrick que son cliché est un faux – Guy Mossay se sent « frustré ».

Pour lui, « il ne s’agit pas d’une bonne blague comme il a l’air de le dire mais bien d’une escroquerie. Que la personne ne vienne pas dire, en plus, que c’est moi qui suis allé chercher la dia originale alors qu’ils me l’ont vendue, je trouve ça un peu fort », regrette le photographe, désormais à la retraite.

De son côté, grand écrivain ufologue français, Gildas Bourdais déclare :« Un Belge anonyme a «révélé» qu’il avait fabriqué la célèbre photo d’ovni du Petit-Rechain, en 1990, avec quelques collègues pour s’amuser, et il s’est finalement décidé à l’avouer vingt et un an après. Première remarque: la plupart des médias, grands et petits, ont aussitôt répercuté cette «information», sans se poser la question de sa véracité. La règle du jeu semble être : si quelqu’un révèle un canular, pas besoin d’enquêter longuement, c’est «plié», comme on dit aujourd’hui. L’info a été lancée par une télévision belge, RTL TVI, le mardi 26 juillet; dès le 28 après-midi, elle est déjà affichée au Figaro, à l’Express, à TF1, etc. Nul doute que cela va continuer dans les prochains jours. Deuxième remarque: pourquoi l’auteur de la photo, anonyme en 1990, le reste-t-il encore aujourd’hui? Ainsi, il est le seul témoin, et encore, difficile à joindre. Et pourquoi 21 ans après?»

Au Nouvel Observateur, une jeune stagiaire, puis trois journalistes intrigués contactent le responsable de la SOBEPS qui, seul, connaissait l’auteur de la photo, mais il a juré de ne pas dévoiler son identité et tient parole. Cependant, ils arrivent à le joindre, grâce à leurs contacts journalistiques. Il raconte son histoire en demandant seulement que l’on préserve son anonymat. On ne sait que son prénom et l’initiale de son nom : Patrick M. Curieusement, sa photo est partout! Il est donc très difficile de vérifier, de recouper ses dires. Impossible, par exemple de rechercher les anciens collègues de son usine avec qui il dit avoir fait la maquette. Voir l’article: « Peut-on être célèbre et rester anonyme pendant 20 ans ?»

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/176421;peut-on-etre-celebre-et-rester-anonyme-pendant-20-ans.html

Autres remarques, sur la question de sa crédibilité

http://www.infos-paranormal.net/

On devrait, au minimum, lui demander de refaire sa maquette et sa photo devant des témoinsindépendants (pas seulement un quarteron de sceptiques). Mais ce sera impossible tant qu’il restera anonyme.

Il est intéressant de se reporter au livre de la SOBEPS «Vague d’Ovni sur la Belgique», tome 1,1991. On y lit son témoignage, et celui de son amie, Mlle S. pages 413 à 416. C’est dans le chapitre7«

Vidéo films et photographies, de Patrick Ferryn, enquêteur SOBEPS.

Celui-ci raconte qu’il a rencontré P. M., jeune ouvrier métallurgiste (tourneur-ajusteur) de vingt ans, en août 1990, avec un collaborateur régional, Guy Blesser. La photo avait été prise le 4 ou le 7 avril, sans qu’il fut possible de préciser davantage. P. M. «n’avait en effet accordé que peu d’intérêt au document. Il s’était contenté de le montrer à quelques amis et connaissances. Son amie, étudiante de 18 ans, fit de même auprès de ses camarades de classe et certains professeurs.

La diapositive fut ensuite remisée au fond d’un tiroir. Ce n’est que plus tard qu’un collègue de travail eut l’occasiond’en faire part à un photographe de presse établi en ville, M Guy Mosset. Ce dernier réalisa le parti qu’il pouvait éventuellement en tirer et acquit les droits contractuels d’exploitation médiatique du document. Il en fit tirer des copies qu’il diffusa sans beaucoup de succès auprès de quelques agences.»

Finalement, la photo intéressa la station RTL TVi, puis d’autres médias.

Autre détail, plutôt amusant dans le contexte actuel: P. M. fit développer son film en l’adressant à un laboratoire par la poste. Il n’avait pris que deux photos de l’ovni – pardon, de sa maquette! - et encore, la dernière était noire, et il l’avait jetée.

A la SOBEPS, ils essayèrent de vérifier la photo en construisant une maquette avec une plaquette en bois, percés de petits trous garnis d’ampoules de 1,5 volts. Ils firent des centaines d’essais, sans parvenir à un résultat comparable! Est-il besoin de le souligner, ce récit de l’époque ne colle pas du tout avec celui d’aujourd’hui. Il serait prudent de tenter d’en savoir plus avant de proclamer partout qu’un canular a été démasqué! Et si le vrai canular était le démenti d’aujourd’hui?

Autre remarque: aussitôt, le camp des sceptiques exulte, et pratique l’amalgame habituel: on vous l’avait bien dit, tout ça, la vague belge, Trans-en-Provence, Roswell, etc., c’est du pareil au même, de la foutaise. On trouve par exemple cette perle sur RTL Loisir:«Souvenez-vous : en avril dernier nous vous révélions que la soucoupe volante qu’un pilote de chasse américain avait cru apercevoir dans le ciel du Nouveau-Mexique n’était en fait qu’un ballon météo en perdition. Les petits bonshommes verts n’ont donc jamais atterri à Roswell. Aujourd’hui c’est le cliché de l’OVNI de Petit-Rechain qui est démonté par son auteur.»

Ceci rejoint des bêtises que j’ai relevées dans un autre texte, sur Roswell, que je vais commenter par ailleurs.

Dernière remarque: le photographe Guy Mosset a bien vendu, pendant des années, les droits de reproduction de la photo, assez chers d’ailleurs à l’époque. Si c’était un faux, il y avait bien là une petite filouterie, au moins de la part de «l’auteur». C’est du propre!

(Propos de Gildas Bourdais)

Conclusion : Vingt ans pour nous diffuser des imbécilités sur la vague ovni belge qui a bien eu lieu et qui n'a jamais été représentée par une quelconque plaque de polystyrène, encore moins si elle faisait moins de 1m. Faudra t-il 20 ans de plus pour que les manipulateurs gouvernementaux enlèvent le masque du cover-up sur le monde réel des ovni et des extraterrestres ?

Pauvre pays et méprisable gouvernement.